2 Propos de Mr Belzunce, maire de Méharin en 1841

 

Dans son édition du 13 novembre 1841, le journal « le Mémorial des Pyrénées » rapporte les propos de Monsieur Belsunze, maire de Méharin : « La vie errante est inhérente au bohémien, comme la paresse et la débauche. Le vol est une condition de son être comme le venin dans le crapaud ; il a en outre un instinct sûr pour découvrir les objets à dérober comme le renard sa proie ». Et après avoir dénoncé l’immoralité du Bohémien (débauche, concubinage, prostitution), le maire conclut : « La transportation est donc l'unique moyen de nous en débarrasser et d'enlever à la portion viciée de notre population un refuge, un palladium, un antre de débauche, un temple de prostitution, un asile de la paresse, un laboratoire de vols et de crimes ».